Prix Talents de Femmes
Prix Talents de Femmes 2023
L’œuvre qui a été présentée en 2023 devait être créée selon la thématique suivante :
« La Femme dans l’ART : de la représentation de la femme à la femme artiste »
La femme n’a pas toujours été admise dans le champ artistique comme « artiste » à part entière. Elle s’est hissée tardivement au rang de créatrice à l’égal de l’homme.
Les femmes se battent pour leur émancipation individuelle en tant qu’artiste, pour leurs œuvres dans toute la singularité de leur individualité.
Les femmes artistes sont des aventurières d’exception dans tous les domaines artistiques : architecture, sculpture, arts visuels, musique, littérature, arts de la scène, cinéma, …
Vous êtes une femme artiste, utilisez vos talents pour exprimer que les métiers de la création sont adaptés au tempérament féminin.
Le jury et les votes du public ont décerné le prix Talents de Femmes 2023 à :
Mme Isabelle VAN LERBERGHE pour son œuvre :
Marianne, esprit de Liberté, d’Égalité et de Créativité
C’est la Convention de 1792 qui a décidé de représenter la République Française sous les traits d’une femme symbolisant la liberté, appelée Marianne.
Au cours des siècles, différentes artistes du cinéma et de la musique ont servi de modèle à Marianne. J’ai créé cette Marianne pour rendre hommage aux femmes qui se sont battues pour s’imposer dans leur domaine artistique. J’ai choisi d’illustrer les noms d’artistes dont le parcours a marqué l’histoire et qui continuent de l’écrire.
Architecture : Anne Démians (née en 1963), Chevalière de la Légion d’Honneur, lauréate de nombreux projets, est à l’origine de travaux d’envergure, dont la réhabilitation du Grand Nancy Thermal.
Sculpture : Niki de St Phalle (1930-2002), fait partie des plus grands sculpteurs du XXème siècle.
Peinture : Elisabeth Vigée Le Brun (1755-1842), meilleure portraitiste de son temps.
Musique : La cheffe d’orchestre Zahia Ziouani (née en 1978) fait partie des 4% cheffes d’orchestre Femmes.
Littérature :
- Olympe de Gouges (1748 – guillotinée en 1793 pour avoir rédigé une déclaration des Droits de la femme et de la citoyenne) s’est battue toute sa vie pour l’abolition de l’esclavage, pour le droit au divorce, et pour l’égalité des droits des femmes.
- Colette ( 1873 – 1953) se classe parmi les meilleurs écrivains du XXème siècle. Elle est l’une des plus célèbres romancières de la littérature française , aussi bien en France qu’à l’étranger.
- George Sand (1804 – 1876) est une figure exemplaire du mouvement romantique, au XIXe siècle, dont elle a incarné les idéaux et les combats.
Théâtre : Sarah Bernhardt (1844 – 1923) 1ère femme à avoir effectué des tournées sur les cinq continents.
Cinéma : Jeanne Moreau (1928 – 2017), avec plus de 60 ans de carrière, est l’une des actrices les plus récompensées et une figure du cinéma français.
Mme Isabelle VAN LERBERGHE nous a fait un retour sur l’utilisation de son prix : « Je reviens de Vendée où je viens de faire un stage de plusieurs jours avec comme professeur, une des grandes professionnelles de la technique américaine, Nathalie TURPIN. Cette technique est différente de la technique classique avec laquelle je peins. Elle est très intéressante car elle donne un rendu très réaliste, des couleurs sublimes, et un travail des transparences difficilement réalisable en technique classique. Par contre, la méthode est très technique, et il faut pas mal pratiquer pour la maîtriser. Le stage a été intense comme tous les stages, mais j’ai adoré. Je pense que j’y retournerai pour aborder d’autres thèmes. Merci aux Sorop de m’avoir permis de peindre avec cette artiste. » Voici mes 2 réalisations :
Prix Talents de Femmes 2019
Le prix « Talents de Femmes » permet à la gagnante de suivre un stage de formation dans la technique ou l’art qui lui tient à cœur, d’acheter du matériel ou de participer à un autre salon de son choix.
L’œuvre qui a été présentée en 2019 devait être créée selon la thématique suivante :
« L’avenir de la femme »
A partir de l’image de la femme d’aujourd’hui : aventurière, créatrice, muse, pionnière, militante, rebelle…, voire tout à la fois, imaginons la femme de demain. La femme du futur sera-t-elle la femme en vert pour rendre un monde plus respirable ? Brisera-t-elle le plafond de verre ?
Le jury et les votes du public ont décerné le prix à Mme Stéphanie WEIDEMANN (Raku’R Cie) pour son œuvre :
Pachamama chez les Quechua, Gaia chez les grecs de l’antiquité ou encore Frigg ou Freyja chez les peuples nordiques …
Avant que les tribus se trouvent des religions aux dieux masculins, il semble que nos tous premiers ancêtres voyaient en notre planète terre, une entité bienveillante, nourricière, à l’origine de tous ce qu’il y avait de bon pour eux, une déesse à qui faire des offrandes … bref une mère, unique et universelle.
Depuis, ces peuples ont évolué, oubliant pour la plupart cette idée primaire qui faisait de la terre notre mère à tous. Ils ont cru à des récits, puis à des écrits, ont comparé leurs croyances et se sont fait la guerre pour des histoires si peu différentes les unes des autres, qu’on pourrait presque en rire si cela n’avait pas causé autant de morts et autant de drames.
Ceux qui font l’humanité ont perdu de vue l’essentiel …. Prendre soin de ce qui est bon pour nous tous.
Je suis femme, épouse, et maman. La modernité m’a appris temps de chose qui n’étaient pas accessibles à nos ancêtres. Mais aujourd’hui, je ne peux que constater à quel point, tous depuis quelques générations, sous le prétexte de cette modernité, nous avons oublié de protéger notre seul lieu habitable, notre si belle planète La Terre.
L’avenir de la femme pourrait être de revenir à la base, aux croyances d’avant les religions, qui plaçaient notre planète sur le piédestal d’une déesse-mère. Que tous ces petits gestes de bienveillances que nous accordons naturellement à nos enfants ou à nos êtres chers, nous ayons les mêmes pour celle qui nous offre de quoi respirer, boire et manger, se chauffer et se vêtir, en un mot qui nous permet de vivre.
Sans elle nous ne sommes rien, nous n’existerions pas.
Toutes, agissons comme des mères pour celle qui est la plus oubliée de toute. Telle une fille reconnaissante qui prend soin de son ainée, telle une femme instruite qui ne peut plus laisser faire n’importe quoi.
C’est naturellement que j’ai choisi la même terre gré pour représenter ma vision de la femme du futur protégeant sa Terre… où j’ai choisi de ne pas représenter ces nouveaux continents de plastiques qui la défigurent car je veux encore rêver que la femme mais aussi l’homme sauront intervenir à temps au chevet de notre terre malade de l’humanité.
Mesdames, maintenant que nous avons appris à ces messieurs à faire un peu de nettoyage dans nos foyers, il est temps que nous agissions ensemble pour la survie de notre mère et de nos générations futures.
Prix Talents de Femmes 2018
Du 14 septembre 2018 au 18 novembre 2018, le club de Béthune, dans le cadre de son prix Talents de Femmes, a été partenaire de l’exposition au Musée d’Ethnologie Régionale, Chapelle Saint-Pry, rue Saint-Pry à Béthune :
« Les artistes de la Grande Guerre »
Cela fait maintenant 100 ans que la Première Guerre mondiale est terminée mais il reste le souvenir des douloureux moments qu’ont vécus nos aînés. Il subsiste beaucoup de traces de cette grande guerre et nous vous proposons de les évoquer au travers de représentations artistiques originales signées Jonas, Mayeur ou encore Faivre, mais aussi par le biais d’œuvres contemporaines réalisées par des artistes concourant au prix « Talents de Femmes ». Venez découvrir cette période de notre Histoire, où les talents des Artistes d’hier et d’aujourd’hui se croisent, à la fois émouvants et provocateurs, pour rappeler le lourd tribut payé pour la victoire.
Les œuvres ont été créées selon le thème : « Hommage artistique aux Femmes de la guerre 14-18 »
Ce thème est choisi cette année pour célébrer la fin du centenaire de la guerre 14-18 en hommage à Suzanne Noël, fondatrice du Soroptimist en France et en Europe. Elle fut pionnière de la chirurgie esthétique au service de la réparation des «gueules cassées». Les femmes de soldats mobilisés assument les fonctions de chef de famille. La loi du 3 juin 1915 leur transfère ainsi la puissance paternelle pour la durée du conflit. Elles doivent également subvenir seules aux besoins du foyer, non sans difficulté. Dans les campagnes, 850 000 femmes prennent la tête de l’exploitation agricole de leur époux, auxquelles s’ajoutent les 300 000 épouses d’ouvriers agricoles privées du revenu de leur mari. En ville, les emplois laissés vacants par les mobilisés, ainsi que le développement des industries de guerre, permettent aux femmes d’accéder à de nouveaux secteurs économiques. Plus qu’une entrée des femmes dans le monde du travail, la Grande Guerre a donc marqué une redéfinition des rôles et une ouverture de certains secteurs de l’économie à la main d’œuvre féminine. La présence de femmes dans les usines de guerre ou dans des postes traditionnellement dévolus aux hommes est valorisée durant le conflit, comme une participation directe à l’effort de guerre. « Munitionnettes », pompiers ou aiguilleuses de chemins de fer font l’objet d’articles et de reportages photographiques qui leur confèrent une visibilité publique nouvelle. Pour autant, les représentations et les discours mettent très majoritairement en scène des femmes cantonnées dans leur rôle traditionnel de mères aimantes, d’épouses fidèles ou d’infirmières compatissantes. On note également une méfiance envers les femmes qui semblent jouir d’une plus grande liberté. Elles sont soupçonnées de dilapider l’argent du foyer, d’entretenir des liaisons adultères et, d’une manière générale, d’avoir une conduite inconvenante. Beaucoup d’artistes hommes sont mobilisés pour défendre leur pays soit en étant envoyés au front ou en étant utilisés pour leurs talents artistiques, pour le camouflage, pour valoriser par les images la vertu militaire, pour témoigner des ravages de la guerre, pour servir la propagande.
L’art a célébré le courage, la douleur, le patriotisme et le sacrifice de soi mais essentiellement pour les hommes. Qu’en est-il des femmes, des femmes « artistes » ? Quel regard les artistes de l’époque ont-ils posé sur les femmes de la guerre 14-18, sur leur rôle dans le conflit ? Et vous aujourd’hui quel regard leur portez-vous ? Quel hommage leur rendez-vous ?
Le jury et les votes du public ont décerné le prix à Mme Aurélie FRUCHART pour son œuvre :
J’ai représenté une œuvre florale en plusieurs parties subjectives. J’ai voulu raconter l’amour, et le dévouement d’une femme pour son mari soldat. La beauté, le glamour de ces femmes dans toute leur simplicité. J’ai voulu rendre hommage à « Suzanne Noël » avec le choix des couleurs et des fleurs. Le métier de « Suzanne Noël » la 1ère femme chirurgienne esthétique qui réparait les gueules cassées sur les champs de bataille. Je voulais relater la violence et l’austérité de cette guerre par le choix des couleurs et des seringues remplies de colorants rouges donnant l’effet de balles. La laine noire qui montre la déchirure de cette guerre sanglante.
Voir toutes les œuvres qui ont été crées.
Voir la présentation de l’œuvre et le pot de l’amitié
Prix Talents de Femmes 2017
La 9ème édition du salon Talents de Femmes a eu lieu les 18 et 19 novembre 2017 à la salle Olof Palme La Rotonde Béthune. Du 16 septembre 2017 au 26 novembre 2017 le club de Béthune dans le cadre de son prix Talents de Femmes a été partenaire de l’exposition au Musée d’Ethnologie Régionale, Chapelle Saint-Pry, rue Saint-Pry à Béthune :
« Clin d’œil sur les collections N°1N° INV 970.0061.1 = Le patrimoine de « Bei-Thun »
Le début de cette histoire c’est un petit château de bois surplombant une butte pour annoncer les attaques des ennemis. Béthune s’est développée et s’est construit une place de choix sur le territoire. Ville commerçante, elle a obtenu le droit de rendre la justice. Les fortifications érigées par Vauban prouvent l’importance de défendre cette place forte. Son emplacement au cœur de notre région, en fait un point militaire stratégique. Les casernes racontent l’histoire de cette cité : ses richesses attiraient la convoitise. Le commerce y était très florissante et au fur et à mesure du temps, il devait s’étendre au-delà des fortifications aujourd’hui disparues. Aussi, ce « Clin d’œil sur nos collections » souhaite valoriser ce qui a fait « Bei-Thun » (ancienne orthographe de Béthune).
Les œuvres ont été créées selon le thème : « Béthune, ville d’HISTOIRE»
Découvrez Béthune, racontez l’histoire de cette ville et des Béthunois. Béthune s’est construite grâce à des hommes et des femmes qui ont fait son histoire (Bateliers, tanneurs, grainetiers, chapeliers et modistes, architectes, artisans travaillant le cuivre, la céramique,…). Vous, Mesdames, qui faites la richesse des Hauts-de-France, exprimez vos talents en une création qui raconte une histoire…, l’histoire des hommes et des femmes…, l’histoire de votre art…, votre histoire…
Le jury et les votes du public ont décerné le prix à Mme Isabelle GALLET pour son œuvre :
La tapisserie est réalisée en une seule pièce de 2 mètres de long sur 60 cm de large. Elle comporte 6 panneaux qui relatent l’histoire de Béthune entre l’an 940 et l’an 1188. Un arbre de vie vient rythmer les différentes scènes proposées, comme pour la tapisserie de Bayeux.
Premier panneau :
Il représente la ville de Béthune : BETUNA. A l’époque, c’est un château construit sur une motte féodale. La ville prospère et s’enrichit grâce aux échanges, c’est un carrefour des commerces. Ses seigneurs valeureux en assurent la défense ! Richesses, opulence : les fils de couleur bleu, or et terre de sienne en sont une évocation. Un arbre de vie nous invite à poursuivre notre lecture.
Deuxième panneau :
1093 première épidémie de peste qui touche la ville. Certaines fortifications sont améliorées. Un incendie, puis d’autres épisodes de peste suivent. La couleur verte suggère les miasmes et la pestilence. Le noir : la mort. 1188, la ville est de nouveau affectée par une épidémie de peste. L’arbre de vie se meurt.
Troisième panneau :
Cette fois, la peste se développe, favorisée par les marécages et le manque d’hygiène. Les morts ne sont plus enterrés et les malades abandonnés à leur sort. L’arbre de vie est habité par la mort.
Quatrième panneau :
La légende raconte que Saint-Eloi, saint patron des gens du métier des métaux apparaît en songe à deux maréchaux-ferrants : Germon de Beuvry et Gauthier de Béthune. Saint-Eloi leur demande de se retrouver à la source de QUINTY pour fonder une charité. Il leur promet de les protéger de la peste s’ils aident les malades et enterrent les morts. C’est ainsi que naît la confrérie des Charitables de Saint Eloi en 1188. L’arbre de vie renaît.
Cinquième panneau :
Le mal est repoussé. Les morts sont enterrés. Le cours de la vie reprend. L’arbre de vie reprend des forces. Une renaissance s’opère.
Sixième panneau :
Les mourants sont soignés. On leur apporte nourriture et présence. Thym, navets et buis permettent par leurs vertus, un retour vers une situation sanitaire meilleure et permettent à la population de recouvrer la santé.
Voici comment mains, fils et aiguilles brodent une part de l’histoire de Béthune. Comment une passion se met au service de l’histoire. Le choix d’une tapisserie et de surcroît au point de Bayeux était une évidence pour moi Artisan Brodeuse passionnée. La période de l’histoire que je relate correspond à celle durant laquelle la célèbre tapisserie de Bayeux fut réalisée et reprend les techniques de l’époque. Une tapisserie de Béthune qui aurait très bien pu être réalisée à l’époque pour transmettre son histoire…
Le prix a été remis par Karine BAILLET, marraine du salon.
Prix Talents de Femmes 2016
La 8ème édition du salon Talents de Femmes a eu lieu les 19 et 20 novembre 2016 à la salle Olof Palme La Rotonde Béthune. Du samedi 17 septembre 2016 au dimanche 18 décembre 2016 le club de Béthune dans le cadre de son prix Talents de Femmes a été partenaire de l’exposition « Silence sur le plateau…Moteur… La fabuleuse histoire du cinéma » au Musée d’Ethnologie Régionale, Chapelle Saint-Pry, rue Saint-Pry à Béthune.
Les œuvres ont été créées selon le thème :
La Femme dans ses rôles au cinéma et au théâtre :
Femme passive, femme objet, femme funeste, femme idéalisée, femme érotisée, femme au foyer, femme qui décide de son destin, femme professionnelle…
Elles devaient illustrer ces différents stéréotypes féminins rencontrés au cinéma et au théâtre.
Le jury et les votes du public ont décerné le prix à Mme Karine Masson pour son œuvre
C’est une œuvre en upcycling (c’est à dire en objets de récupération auxquels ont a donné une autre utilisation pour leur donner une deuxième vie ) , vous pouvez voir ici un mannequin représentant toutes les facettes de la femme au cinéma telles que la femme fatale, la femme au foyer, la femme au combat, la femme libérée… sans oublier celles qui sont derrière la caméra !
Ce projet a offert une nouvelle vie au mannequin (ancien présentoir de magasin que l’on a recouvert d’une peinture grise) mais aussi au tissu de la robe qui était un vieux drap blanc devenu patchwork sur lequel on a appliqué des images en thermo impression, il peut maintenant rendre hommage à toutes ses femmes. Le socle est un vieux guéridon abandonné par ses propriétaires auquel on a joint trois petites marches qui avaient pris le chemin de la déchetterie. Elles symbolisent les marches de Cannes. Le César n’est que la renaissance des cannettes de soda que l’on a aplati et fixé sur une chute de bois. A tout cela on a ajouté un vieux tapis rouge à la retraite (toujours dans l’esprit du festival de Cannes) , et le reste d’un bouquet artificiel s’est retrouvé recouvert de doré pour représenter la palme d’or. Pour rendre ce projet lumineux un spot de cinéma a été fixé sur la tête. Un clap peint dans une chute de polystyrène vient nous annoncer que le concours talents de femmes 2016 est lancé , alors :
Silence on tourne !
Prix Talents de Femmes 2015
Le salon Talents de Femmes 2015 a connu de nouveau un succès. Merci au public qui n’a pas hésité à se déplacer au lendemain des attentats de Paris. Merci de soutenir ainsi les actions du Soroptimist pour construire un MONDE MEILLEUR.
11 artistes ont participé au prix Talents de Femmes 2015. Leurs œuvres d’art devaient illustrer les qualités de la Femme Mentore :
Femme Mentore : Sagesse, Générosité, Expérience !
Le mentorat est une relation interpersonnelle entre une mentore et une mentorée par laquelle la mentore investit sa sagesse, son expertise et ses expériences professionnelles, afin de favoriser le développement de la mentorée, qui aspire à acquérir des compétences professionnelles lui permettant d’optimiser sa carrière.
La relation mentorale se caractérise par l’ouverture à l’autre, la réciprocité, la gratuité, le volontariat. Elle favorise la réalisation de soi et contribue au développement des deux personnes.
C’est Mme LECLERCQ Isabelle (Les petites merveilles d’YZA), Enluminure sur bois, qui a été récompensée pour son œuvre :
Présentation de son œuvre par l’artiste : Le_manuscrit_de_Suzanne_-Femme_Mentor.pdf
Voir toutes les photos du manuscrit de Suzanne Noël
Un accessit a été décerné à Mme PICARD Sandrine (BOISLINASP), créatrice d’objets d’écriture, art de la table en bois tourné pour son œuvre :
Présentation de son œuvre par l’artiste : Hakama.pdf
Prix Talents de Femmes 2014
Ce prix récompense une artiste ayant réalisé une œuvre s’inscrivant dans la thématique :
« 1914-2014 : Un centenaire pour les femmes aussi ? »
Le SI club de Béthune s’est associé au Musée d’Ethnologie Régionale de Béthune dans le cadre de l’exposition :
« La grande guerre des femmes ».
Dans ce contexte, les œuvres seront visibles à la salle d’exposition de la Chapelle Saint Pry du 20 septembre 2014 au 15 mars 2015. La gagnante a été sélectionnée par un jury composé de personnalités et d’artistes professionnelles et par le vote du public.
Il s’agit de Mme VAN LERBERGHE Isabelle pour son œuvre intitulée :
Laissons la parole à la créatrice :
Pour réaliser l’œuvre que j’ai souhaité présenter au Concours « 1914 – 2014 : un Centenaire pour les femmes aussi ? », je me suis intéressée au message reçu par M. Meaux en essayant d’être en adéquation avec ce qu’il recherchait pour l’exposition du musée de Béthune. Dans un premier temps j’ai fait appel à ma mémoire en me demandant quels étaient les changements intervenus dans la vie des femmes ces 100 dernières années, puis j’ai visionné de nombreux documents sur toute cette période ; enfin j’ai fait un bilan en choisissant les images les plus fortes qui me venaient à l’esprit. La conception d’une bande de film s’est imposée comme une évidence car elle mettait en scène toute cette succession d’images mais aussi parce que le cinéma est le meilleur témoignage du passé. J’ai choisi de m’attacher essentiellement à l’évolution de la femme française pour ne pas trop me disperser, car le sujet était vaste. J’ai souhaité la représenter avec des profils différents pour montrer, tantôt son adaptabilité par rapport aux événements vécus, tantôt sa vie quotidienne, et l’évolution de son émancipation au fil du temps. Il existe également un point commun à certaines femmes représentées : celles qui ont choisi d’être différentes des autres. Elles ont eu un don, une ambition hors du commun (Simone Veil, Coco chanel…) Quels que soient leurs domaines de prédilection, elles ont décidé de ne pas rentrer dans la norme et de le prouver en imposant leur choix. C’est leur volonté et leur ténacité qui a été à l’origine de nombreux changements. La femme est restée longtemps associée à la femme au foyer. L’arrivée de l’électroménager l’a quand même soulagée dans ses tâches ménagères. La proposition de l’ONU pour la journée mondiale de la femme dans les années 70 symbolise pour moi une reconnaissance et un hommage à la femme. La fin de mon film s’arrête sur une nouvelle génération de femmes qui arrive sur le marché du travail. Ces femmes vont de plus en plus partager les tâches familiales pour pouvoir concilier travail et bien-être. Ce sont toutes ces femmes connues ou inconnues que j’ai choisi de mettre en scène. Ce sont celles que mes parents ou mes grands-parents m’ont racontées, celles de mes cours d’histoire, celles du cinéma, de la télévision, celles de tous les jours. Ce court métrage raconte leur histoire, leur combat. Le temps n’aura pourtant rien changé sur un point : leur féminité.
Isabelle Van Lerberghe
Remerciements de Mme Isabelle Van Lerberghe
J’ai profité de mon prix Talents de femmes pour retourner voir Virginie Peyrottes, qui m’a enseigné l’art de restaurer les objets en céramique, afin de me perfectionner dans cet art. C’est toujours avec la même gentillesse qu’elle m’a apportée des réponses aux problèmes que j’ai pu rencontrer lors de ma pratique et m’a enseignée de nouvelles techniques. Je remercie le club Soroptimist de Béthune de m’avoir permis de faire ce stage passionnant.
Prix Talents de Femmes 2013
Le thème du prix Talents de Femmes 2013 :
« ELLE et IL »
La femme et l’homme sont génétiquement, organiquement, charnellement différents. Cette dualité sachons la respecter. La biodiversité est reconnue comme un patrimoine à protéger, pourquoi ne pas regarder cette différence comme un trésor à protéger, à découvrir et à apprivoiser ensemble ? La liberté de la femme ne consiste pas à ne pas pouvoir être elle même. De l’être qui est mon égal sans être identique à moi même naît une relation de découverte et d’enrichissement mutuel. (De François-Xavier Bellamy). Montrons aux enfants la diversité filles/garçons et aux adultes l’importance d’offrir une éducation sans préjugé pour développer toutes les potentialités.
Les Lauréates
Cette année encore le jury du prix Talents de Femmes a récompensé 2 artistes :
Mme Virginie WIBAUX pour son œuvre :
Texte de présentation :
Mme Camille FOURMAINTREAUX pour son œuvre :
Texte de présentation :
« Bon sang, quelqu’un va-t-il me dire qui est la princesse dans cette histoire?!! » est une pièce illustrant une facette du placement des sexes dans notre société. Les deux personnages, homme et femme sont en jupe, lui jongleur et elle en sweet shirt à capuche. La femme a réclamé être l’égal de l’homme mais n’a-t-on pas besoin d’être « une princesse », une femme valorisée en tant que tel, active, intégrée et romantique à la fois ? Idem pour les hommes; certains cherchent une nouvelle place loin des conventions sociétaires. les femmes ont lutté pour porter le pantalon et l’image des hommes en jupe est loin d’être admise. Ou se trouve l’égalité ?
Prix Talents de Femmes 2012
13 exposantes ont participé cette année au Prix Talents de Femmes 2012 inscrit dans la thématique du programme du 20ème congrès en 2013 à Berlin de notre Fédération Européenne du S.I :
Eau et Nutrition
et l’implication des femmes pour lutter contre la famine et la malnutrition.
Suite au vote du jury composé de :
– Rina Dupriet, Past Vice Présidente au SIE, Past Présidente à l’Union Française, représentante du SI à l’UNESCO
– Lyliane Henri ; Vice Présidente région Nord Ouest de l’Union Française
– Maguy Falempin : Présidente du club de Béthune
– Amel Gacquerre : Membre du club de Béthune et adjointe à la mairie de Béthune : Politique de Ressources Humaines, Développement de l’Offre et Qualité du Service Public, Communication Institutionnelle et Promotion de la Ville
– Brigitte Pascal : Membre du club de Béthune, artiste peintre, conseillère municipale déléguée
– Judith Debruyn : artiste verrier, marraine du salon
– Françoise Deleplancque, directrice agence Crédit Agricole
– Marie Desrousseaux : créations sur porcelaine, lauréate 2011
et au vote du public, le club Soroptimist de Béthune a décidé de remettre cette année exceptionnellement à 2 exposantes le Prix Talents de Femmes, leur note finale étant très proche.
Les 2 prix Talents de Femmes d’un montant forfaire maximum de 500 € pour soit parfaire leur formation artistique ou pour participer à un autre salon ont été attribués à :
Mme Christine Vauchel de Saint Omer pour son œuvre intitulé :
Argumentaire : Les porteuses d’eau de Christine VAUCHEL
Mme Corinne Dorlencourt de Bauvin pour son œuvre intitulé :
Argumentaire : La coupe de la vie de Corinne DORLENCOURT
Ce prix a été remis en présence de Mr Stéphane Saint André, maire de Béthune et de Mr Olivier Gacquerre, 1er adjoint.
Prix Talents de Femmes 2011
Le club Soroptimist de Béthune a innové en créant un prix « Talents de Femmes »lors du salon de la Créativité Féminine des 19 & 20 novembre 2011. Ce prix a récompensé une exposante qui s’est investie volontairement dans la réalisation d’une œuvre sur le thème de Béthune Capitale Régionale 2011 « Identités et paysages partagés » qui a reflété toute la diversité et la richesse des expressions artistiques actuelles, la vitalité et l’innovation de l’art et de la culture du 21ème siècle.
Ce prix a été décerné le samedi 19 novembre à 18h 30 par un jury composé de 6 membres nommés par la commission Talents de femmes d’une part et d’autre par le public.
Madame Marie Desrousseaux, créations sur porcelaine MP Créations, a remporté ce prix d’une valeur de 500 €. Ce prix va lui permettre de suivre une formation complémentaire pour son activité.